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Proto philosophie

Origine du sens, passage de l'animal à l'homme, naissance du sens des sons, catalogue de sons fonctions, naissance de la syntaxe, naissance de la double articulation, naissance de la métaphysique avec la première pensée, apparition des transferts de charge énergétiques dans le langage, culte de la nature divinisée, création des rites, chamanisme et intercesseurs entre les mondes perceptible et sensible, création des premières équations sémantiques à support phonétique, naissance de la première sofie du temps du nomadisme, première vision du monde , rupture de l'harmonie avec la sédentarisation, et suite de transgressions jusqu'au passage du nous au "je"

1/ "Ma porte" du sens, par la genèse du nome de Saïs d'Egypte : les sources de la quète

L'origine de la démarche et la logique de la recherche

 

Au commencement se trouvent de nombreuses questions dans les années 2002 sur l'affrontement entre Israël et Ismaël, et la prise à témoin , sinon en otage de la terre entière .

Juifs et arabes se déchiraient dans un conflit armé dont l'idéologie avait pour fondement une interprétation biblique de leur propre légitimité à s'approprier la terre !

Dans l'ordre de leur apparition historique et comme justification à leurs prétentions respectives sur fondement d'une antériorité , nous avions :

La Thora considérée par les juifs comme leur texte fondateur : environ 1400 avant J.C.

La thora et le nouveau testament pour les chrétiens : environ 350 P.C. (Constantin)

La Thora et le nouveau Testament considérés par les adeptes de l'Islam comme le préalable religieux sacré du Coran : 632 P.C.

Chaque nouvelle religion s'appuyant sur un préalable, il fallait remonter à la source de ces trois religions pour tenter de comprendre le raisonnement à la genèse de cette opposition !

Au commencement de son étude, l'auteur avait déjà la sensation d'une cohésion originelle précédant l'éclatement entre les deux religions représentées par Ismaël et Israël.

L'auteur appliqua la théorie du chaos et de la complexification croissante des systèmes à la résolution de ce problème et supposa qu'un tronc originel de culture commune avait précédé l'apparition de deux points de vue différents à l'origine de la séparation des deux religions , points de vue qui n'étaient peut être dus qu'à la position intellectuelle et sociale respective des uns et des autres 

Ces deux visions du monde devaient participer de l'adoption de deux positions par rapport à une réalité antérieure commune.

Freud avait écrit dans son dernier ouvrage paru en 1939 « « Moïse et le monothéisme » que le peuple juif était d'origine égyptienne.

L'auteur imagina que l'on pouvait être un indien et partager les valeurs de la culture anglaise sans être pourtant anglais, que l'on pouvait utiliser les chiffres arabes sans être arabe , que l'on pouvait en Arabie utiliser les chiffres Indis  sans être Indien, que l'on pouvait être ariégeois, breton, alsacien, catalan, basque, juif , arabe, tout en étant français et pratiquer l'algèbre sans être arabe, que l'on pouvait se réclamer Ibrou, abirou, bénéraou, hébreux et partager entre autres les valeurs , croyances et mode de pensée de l'Égypte ancienne, .

Je m'intéressais donc au premier texte dans l'ordre de l'histoire, présenté comme le socle fondateur des trois religions.

Une rapide approche de la Kabbale hébraïque qui sous tend la rédaction de la Thora mettait en évidence un alphabet, un nombre de lettres limité à 22 et ne recouvrant pas tous les phonèmes, un ordonnancement des lettres de l'alphabet a priori arbitraire, un symbolisme sémantique de chaque  lettre faisant l'objet d'un enseignement traditionnel original , des affectations de chiffres aux lettres pour une technique d'interprétation numérique , et aussi trois techniques de base pour pouvoir accéder à d'autres types et niveaux d'interprétations par le jeu des combinaisons enseignées

Il était évident que les interprétations et solutions trouvées ne découlaient que de l'application des techniques enseignées , et dont les résultats  ne pouvaient être que ceux qui avaient été recherchés et voulus  au moment de l'élaboration du texte original.

Il s'agissait donc pour la kabale d'un système codifié et fermé de réflexion , auto référent pour son interprétation , qui ne pouvait permettre prétendre à la compréhension de l'absolu

Cependant , il était accessoirement notable de remarquer que l'infinie complexité de l'étude et des techniques utilisées n'avait pas pu entraîner au départ l'adhésion d'un peuple entier ,  sans une grande familiarité avec ce mode préalable de pensée, ni un lourd enseignement préparatoire ancestral.

Il était évident que l'élaboration, rédaction, diffusion, lecture et compréhension initiale de la Thora, avait pré supposé comme préalable une familiarité avec une vision du monde porteuse des techniques utilisées, par un raisonnement similaire, antérieurs et communément pratiqués.

Selon la théorie de la complexification croissante des systèmes, et à l'aune de la décomposition analytique cartésienne, ...

l'étude, pour débuter, devait donc isoler un texte égyptien constitutif , antérieur à la thora, donc peut être plus simple dans sa composition , en ayant l'intuition que la présentation du texte se ferait sous la forme d'un macro ensemble fonctionnel , que l'on pourrait peut être décomposer en sous ensembles, pour tenter de  les définir singulièrement et comprendre le mode de leurs inter relations, pour retrouver la logique originelle de l'interprétation voulue par les rédacteurs, un peu comme une introduction bien faite présente de façon synthétique ce qui va être ensuite développé.

Mais tout cela était bien flou, puisque je ne savais pas au départ ce que je recherchais , sauf à chercher une logique et une cohérence dont je pressentais confusément, à l'aune de l"évolution" , l'impérieuse nécessité :
j'attendais donc une opportunité .

Je cherchais sans trop savoir comment le formuler, un texte égyptien fondateur, constitutif, considéré sous l'angle d'un macro système à analyser et à décomposer.

Un jour, me promenant, vaguement habité depuis des années par cette pensée récurrente qui tournait dans un coin de ma tête, je vis chez un marchand de journaux un titre accrocheur d'un numéro spécial de « science et vie » « l'Égypte et le sacré du temps des pharaons ».

Je n'aime pas m'encombrer l'esprit par des lectures qui ne soient pas essentielles sous l'angle analytique, scientifique, physique, biologique  et sociétal .
Je  cherche depuis toujours à retrouver les mécanismes neuro physiologiques  originels qui ont  conditionné  aussi bien la logique du comportement individuel que celle , différente, du comportement en groupe, car celles  ci sont différentes.  Mais je cherche tout autant  à mettre en évidence les mécanismes  du raisonnement originel qui sont à l'origine  de la justification des valeurs fondatrices des civilisations, dont la justification de la métaphysique .

Je lus donc avec attention l'ensemble de ses articles

Ainsi, selon une convention multi millénaires qui ne considère que les douze constellations visibles, et non pas comme en Inde, les visibles et les invisibles qui porte leur nombre à 18 ...

 Je découvris avec étonnement et un grand sourire intérieur que l'article rapportait que 12  genèses co existaient en Egypte en ce temps là , une par nome ou région administrative , mais aussi peut être par analogie, une par signe zodiacal, une par  angle de 30 degrés, pour parfaire à 12 le cercle de 360 degrés, que ces genèses qui étaient retranscrites commençaient chacune par le même préambule , à savoir  par ...  
« au commencement » !

J'étais assez motivé , amusé, ma logique payait !

S'ensuivit un éclat de rire !

J'étais déjà sur d'être sur la bonne voie !

Je cherchais un texte constitutif , j'avais trouvé différentes genèses ,

Elles commençaient toutes par le même liminaire que la Thora.

« Au commencement » ! béréchit , mais dit en égyptien.

La rédaction de ces divers textes, genèses égyptiennes et Thora, s'inscrivait dans une même localisation géographique, l'Egypte , une période temporelle analogue, et très probablement un fond culturel commun.

Pourquoi "un commencement" serait il alors moins acceptable que les autres ?

Pourquoi, dès lors, la logique systématique probablement cachée d'un de ces commencements développé dans une genèse , ne serait elle pas en mesure d'éclairer les autres commencements ?

Après avoir balayé les douze genèses , mon choix se porta par un pressenti de logique sous jacente et un sentiment de familiarité éprouvé, sur la genèse du nome de Saïs, dont je vous livre la teneur et que j'appelle " La Porte " : Car c'est par elle que j'ai commencé à tout décrypter ...

ainsi , vous retrouverez vous au même plan que moi au début de ma recherche :

peut être que votre curiosité nourrie de quelque connaissance, mais faisant fi de tout a priori , vous amènera à m'accompagner dans ma réflexion, si ce n'est à l'anticiper ?

Je vous le souhaite , car il s'agit , je le crois, du chemin vers le protocole de "l'éveil" des prophètes , des nabis, Rassouls ou bouddha Satvas, mais aussi de la compréhension de leur mode d'expression oral, qui justifiera l'absence d'écrits, aussi bien de Buddha, Socrates, Ischa Jésus, que du dernier.

Je ne vous livrerai que peu à peu quelques pages de mon travail, pour vous permettre de vous familiariser et imaginer les champs du possible , mais aussi attendre vos retours

Réfléchissez, posez vous toutes les questions possibles , demandez vous comment le texte de la génèse que je vais vous proposer d'étudier, a pu faire sens pour des paysans illettrés du bord du Nil pendant des milliers d'années.
La  compréhension de cette genèse  devait pourtant être aisément accessible, sinon simple
Pourquoi sommes nous aujourd'hui déficients pour en comprendre la portée ?

Voilà le texte de la genèse du nome de Saïs , par laquelle tout a commencé, et que je vais vous proposer d'étudier !

Suit donc l'énoncé de la porte vers "la voie" , qui peut être nommée le chemin, c'est à dire "Al Aschem Aïn", autrement dit "la source du sens" ;

« Au commencement était l'océan primordial, Noun,

qui engendra la terre Gheb .

Sur la terre se tenaient dressés l'atmosphère Schou et l'humidité Tefnout.

Ils soutenaient tous deux le ciel Nout. »

Ce texte fut considéré par l'auteur comme un texte ayant la même valeur fondatrice pour le peuple égyptien que celle introductive du texte de la Thora ou Ancien Testament .

Les deux textes devaient par ailleurs entretenir entre eux indubitablement une certaine familiarité parce qu'ils commençaient tous deux par « au commencement », utilisaient donc le même procédé , avaient une localisation géographique d'origine présumée similaire , et une relative contemporanéité .

La rédaction de la Thora avait probablement du participer de ce même tronc commun culturel antérieur envisagé , dont la vision du monde sinon le mode d'expression commun, appelait les auteurs à imaginer et présenter les commencements de leurs mondes , à l'aune de leurs visions du monde respectives .

Ce fut le point de départ de ma recherche , à partir duquel je commençais par l'analyse et la décomposition, les hypothèses et les comparaisons, les analogies et les rapprochements , à imaginer des sens possibles , qui me mirent peu à peu sur "la Voie"

(à suivre ! ... prochainement ... si cela présente pour vous un intérêt, et si vous avez envie de participer , je vous guiderai ! :-) )
vous pourrez aisément communiquer avec moi par face book

https://www.facebook.com/Pujol.Margary

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